Edito

 

décembre 2016

La délicate question de l'orthodontie

En cette fin d’année 2016, nous nous sommes mis à deux pour rédiger cet édito et présenter un sujet qui touche bon nombre de jeunes « souffleurs » : l’orthodontie et la pratique d’un instrument à vent.

Qui n’a jamais entendu déplorer les difficultés rencontrées lorsqu’un appareil fixe est posé (bagues) ; ni une, ni deux, voilà que tout se complique ; la position, le son, l’envie, voire le découragement ; pour certains/es, ça fait mal, au sens propre comme au figuré, à tel point qu’ils abandonnent et posent leur instrument… au grand dam des parents, des professeurs, des écoles de musique et de nos sociétés. Certains, au contraire, s’en accommodent parfaitement et c’est tant mieux !

Relayé lors d’une assemblée romande par nos amis valaisans, ce sujet a de suite interpelé la commission musicale SCMV car le constat est identique d’un canton à l’autre : l’orthodontie est délicate pour nos « souffleurs ».

Serge et moi nous sommes donc mis au travail. Nous connaissions déjà une technique alternative dont bénéficient nos enfants et pensions qu’elle était largement connue.

Que nenni !

Si elle ne représente pas une solution miracle, elle peut résoudre un certain nombre  de problèmes d’alignement dentaire. Mais à la condition de s’adresser à un orthodontiste qui trouvera le meilleur traitement adapté à la situation.

Cette alternative, en constante évolution, consiste à la pose de gouttières transparentes (aligneurs) fabriquées sur mesure pour les dents. Les gouttières sont remplacées toutes les deux semaines afin que les dents se déplacent petit à petit jusqu’à la position finale.

Contrairement à un appareil métallique, ces « aligneurs » peuvent être enlevés pour manger, boire, voire, le cas échéant, pour jouer de son instrument, dans des limites bien précises. D’où notre vif intérêt : une solution alternative pour pouvoir continuer à pratiquer l’instrument, sans trop d’inconvénients.

A terme, et c’est le but, l’élève arrive à jouer avec les « aligneurs » grâce à leur épaisseur réduite.

Quasi invisibles, donc esthétiques, ces gouttières doivent être portées 22 heures sur 24. Elles demandent une certaine rigueur – ne pas « oublier » de les remettre sitôt la répétition finie par exemple. Mais comparé au confort gagné… y a pas photo !

Cette technique, au même titre que l’appareillage fixe, est reconnue par les assurances complémentaires à condition de soumettre au préalable le plan de traitement et le devis établi par l’orthodontiste.

Voilà, nous espérons avoir « titillé » votre intérêt et que cette information élargisse l’éventail des possibilités. Nous adressons nos vifs remerciements aux Drs François Mayer et Manuela Martinez qui ont répondu à notre demande en consacrant du temps à nous rencontrer et rédiger l’article que vous pourrez lire en pages 19 du Mag !

Et pour terminer, passez de belles et douces fêtes de fin d’année !

Nathalie Messerli et Serge Gros

Membres de la Commission de Musique

 

 

 

 

 

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