Edito
décembre 2020 |
100e édition, pas une ride
Bonjour Chers Amis,
Et voilà, vous avez sous les yeux, la 100e édition du journal de la SCMV !
Quand notre chère présidente m’a demandé si j’étais d’accord de me charger de l’édito, c’est sans aucune hésitation que j’ai accepté. Tellement de chemin parcouru depuis le numéro 0 !
Mais j’avoue que les moments difficiles que nous traversons depuis le début de cette année m’empêchent de trouver facilement un message rassurant et positif à vous transmettre.
Je commencerai donc par expliquer comment ce journal est né.
Le comité cantonal désirait trouver un moyen de communication efficace entre les sociétés et ses divers membres. Toutes les idées les plus folles ont été mises sur la table. Et celle d’un journal a été retenue, car moyen idéal pour mettre en avant notre art et excellent trait d’union entre les musiciennes et les musiciens de ce canton. Suite à la création du numéro zéro, l’assemblée cantonale décida de se lancer dans l’aventure et 100 numéros plus tard ce journal existe toujours, il a changé de nom, mais après plus de 25 ans, sa communication simple reste efficace.
Nous pouvons remercier tous les divers rédacteurs en chef qui se sont succédé et qui ont mis en avant les événements fédéraux, cantonaux, régionaux et bien sûr locaux. Mais également des personnalités, des femmes et des hommes de ce canton qui ont fait vivre notre art. Un grand merci à notre regretté Président d’honneur, Gilbert Christinet qui a su me faire confiance au début de cette belle aventure.
J’ai été le premier responsable de ce journal, j’ai dû réfléchir à son format, son design… Début un peu difficile où il fallait établir un sommaire, écrire la plupart des textes, faire la mise en page et enfin essayer de trouver des pubs pour équilibrer financièrement chaque numéro. Exercice loin d’être facile, mais un magnifique défi qui m'a permis de rencontrer énormément de musiciennes et musiciens dans tout le canton, partager avec eux des expériences et surtout de l’amitié.
C’est peut-être grâce à cela que j’avais pris la décision de devenir président cantonal, et ensuite d’organiser l’événement hors du commun que fut la fête fédérale à Montreux. En tant que président, je n’ai cessé de défendre les intérêts de toutes et de tous pour que notre art soit reconnu par nos politiques, ainsi que défendre la formation dans nos écoles de musique.
Et toujours avec beaucoup d’enthousiasme. Même si beaucoup d’embûches sont apparues pendant toutes ces années, votre comité cantonal n’a jamais baissé les bras pour les surmonter.
Cela me ramène bien sûr à la situation sanitaire actuelle. Tellement de contraintes pour nos sociétés, tellement d’événements annulés car impossible à organiser sereinement avec toute la sécurité requise. Je pense que nous devons nous soutenir mutuellement, même si les moments que nous traversons avec ce virus sont difficiles pour le développement de l’amitié et de la camaraderie…
Quand pourrons-nous à nouveau faire nos concerts annuels, nous serrer dans les bras, faire des aubades et surtout retourner répéter dans nos locaux de répétitions souvent trop petits pour pouvoir respecter la distanciation ?… J’espère bientôt car nous avons besoin de tout ceci pour notre équilibre.
Je pense très fort aux membres de votre comité cantonal, car la situation ne leur permet pas d’effectuer leur tâche sereinement.
Pour conclure je pense que malgré tous les autres moyens de communication existant de nos jours, le papier reste le moyen le plus générationnel.
Donc j’espère pouvoir écrire un nouvel Édito dans 25 ans pour le 200e numéro !
Prenez soin de vous et surtout continuez à jouer, on finira par gagner la bataille !
Alain Bassang, Président d'honneur de la SCMV