Edito

 

décembre 2017

Toutes et tous derrière la bannière cantonale

En ce premier samedi de novembre, les trois mousquetaires étaient… trois !

Le quatrième, était-ce Athos, Porthos, Aramis ou d’Artagnan, se battait contre des caillots récalcitrants et, avec bravoure, gagnait son duel.

S’ils étaient là, contrairement aux apparences, ce n’était pas pour pousser à grand peine le gigantesque gâteau préparé pour les 125 ans de la SCMV, mais bien, tels les chevaliers féodaux, pour honorer la bannière sous laquelle ils s’étaient rangés depuis tant d’années et, surtout, pour souhaiter la bienvenue au nouvel étendard représentant les musiques vaudoises.

Historiquement, la bannière était le signe de ralliement de tous les hommes d’armes appartenant au même ban, c’est-à-dire à la même juridiction; il s’agit, aujourd’hui le plus souvent, d’un drapeau rectangulaire suspendu au haut d’une hampe et qui sert d’emblème à une association.

Fort heureusement, les hommes d’armes ont été remplacés par des musiciennes et des musiciens tout aussi valeureux et, surtout, fiers de se ranger derrière leurs bannières, celle de leur société tout d’abord, puis celle de la SCMV et, enfin, celle de l’ASM.

Toutes étaient présentes à cette magnifique journée, soulignant à la fois les caractères solennels et festifs de la manifestation.

Pour les mousquetaires que nous sommes, la bannière cantonale revêt une importance toute particulière et évoque des souvenirs forts liés à nos 30 années de présidence cumulées. Elle nous a accompagnés lors des moments de joie liés aux anniversaires de nos sections comme lors de nos représentations dans d’autres cantons. Elle était également à nos côtés lors de moments plus tristes pour dire un dernier adieu à des musiciens méritants.

Mais que serait une bannière sans celui qui en a la garde et qui la porte haut lors de toutes ses sorties ? Nous avons tous tissés des liens particuliers avec nos bannerets successifs – eh oui, ils changent plus souvent que les présidents – conscients de leur importance à nos côtés. Eux-mêmes considéraient leur fonction comme un honneur et en étaient fiers. Ainsi, lors de la passation de bannière à chaque fête cantonale, ils étaient tous heureux du travail accompli et tristes que cela se termine.

A l’image du banneret qui a eu l’honneur de présenter le nouvel étendard de la SCMV, ils méritent tous notre gratitude et nos chaleureux remerciements. Notre Société a aujourd’hui une présidente, peut-être aura-t-elle un jour une « bannerette ».

Les quatre mousquetaires souhaitent longue vie à la Société cantonale des Musiques vaudoises et à sa magnifique bannière.

 Les présidents d'honneur de la SCMV

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